Vaucluse : La lenteur administrative freine l'énergie éolienne
La Provence - 04/03/08
Une famille moriéroise a misé 48 000€ sur l'énergie renouvelable mais...
À Morières, l'éolienne de douze mètres de haut installée sur le terrain de la famille Fournier est flambant neuve et ne demande qu'à fonctionner. Dans le (vaste) jardin de cette famille d'anciens agriculteurs, Nicolas et ses parents, Jean-Paul et Danièle Fournier, semblent un peu désorientés. "Nous avons investi 48 000€ pour l'éolienne, explique Danièle. Mais maintenant, nous devons attendre qu'EDF passe pour installer le compteur électrique".
Tant que cela ne sera pas fait, l'éolienne tournera à vide. Et encore, le "frein EDF" n'est que le dernier d'une longue série. "La première fois que nous nous sommes rencontrés, c'était il y a deux ans, explique Medhi Benamar, de la société Sud ENR, qui a vendu l'éolienne à la famille Fournier. Il faut faire la démarche auprès de la mairie pour la déclaration de travaux, le raccord de l'éolienne et faire les démarches pour devenir producteur d'énergie".
Et cela alors qu'il faut à peine quelques jours de travaux pour installer l'éolienne. "Ce qui m'embête le plus, dit Danièle Fournier, c'est qu'il y a des tas de publicités pour les énergies renouvelables. Mais lorsque l'on s'y intéresse, on a aucune aide. Seulement des freins."
Produire 3 fois plus que ce que l'on consomme
Selon Medhi Benamar, "Il y a des aides dans d'autres départements, comme le Gard. Mais pas du tout en Vaucluse. Par ailleurs, EDF n'est plus obligé de racheter l'électricité depuis juillet 2007 en dehors des zones de développement éolien." Et faire les démarches pour ouvrir une zone est un frein supplémentaire. Du coup, "nous avons beaucoup de contact avec des gens du Haut Vaucluse, du Gard et de la Drôme." Mais peu de ventes.
Entre 2007 et 2008, seules cinq éoliennes ont été vendues, tous secteurs géographiques et tous modèles confondus. Le modèle qui marche le mieux auprès des particulier est celui qui produit deux fois moins que l'éolienne acheté par la famille Fournier. L'éolienne de la famille morieroise peut produire annuellement 47000 kWh.
"Nous consommons environ 10 000 kWh par an" précise Nicolas Fournier. Le reste de la production sera donc revendu à EDF. "Normalement, il faudra environ sept ans pour amortir l'investissement".
Une famille moriéroise a misé 48 000€ sur l'énergie renouvelable mais...
Tant que cela ne sera pas fait, l'éolienne tournera à vide. Et encore, le "frein EDF" n'est que le dernier d'une longue série. "La première fois que nous nous sommes rencontrés, c'était il y a deux ans, explique Medhi Benamar, de la société Sud ENR, qui a vendu l'éolienne à la famille Fournier. Il faut faire la démarche auprès de la mairie pour la déclaration de travaux, le raccord de l'éolienne et faire les démarches pour devenir producteur d'énergie".
Et cela alors qu'il faut à peine quelques jours de travaux pour installer l'éolienne. "Ce qui m'embête le plus, dit Danièle Fournier, c'est qu'il y a des tas de publicités pour les énergies renouvelables. Mais lorsque l'on s'y intéresse, on a aucune aide. Seulement des freins."
Produire 3 fois plus que ce que l'on consomme
Selon Medhi Benamar, "Il y a des aides dans d'autres départements, comme le Gard. Mais pas du tout en Vaucluse. Par ailleurs, EDF n'est plus obligé de racheter l'électricité depuis juillet 2007 en dehors des zones de développement éolien." Et faire les démarches pour ouvrir une zone est un frein supplémentaire. Du coup, "nous avons beaucoup de contact avec des gens du Haut Vaucluse, du Gard et de la Drôme." Mais peu de ventes.
Entre 2007 et 2008, seules cinq éoliennes ont été vendues, tous secteurs géographiques et tous modèles confondus. Le modèle qui marche le mieux auprès des particulier est celui qui produit deux fois moins que l'éolienne acheté par la famille Fournier. L'éolienne de la famille morieroise peut produire annuellement 47000 kWh.
"Nous consommons environ 10 000 kWh par an" précise Nicolas Fournier. Le reste de la production sera donc revendu à EDF. "Normalement, il faudra environ sept ans pour amortir l'investissement".